Les zones humides jurassiennes

La ripisylve

La ripisylve est une formation végétale naturelle et riveraine d’un milieu aquatique formant un corridor plus ou moins large.

Les zones humides de plaine alluviale

Les plaines alluviales sont des milieux formés dans les fonds de vallée topographiquement plats dessinés dans les alluvions. Leur alimentation en eau est étroitement liée à la dynamique du cours d’eau associé, surtout en période de crue.

Les zones humides de bas fond en tête de bassin versant

Ces zones regroupent les milieux alimentés en eau par les eaux de ruissellement et les précipitations. Elles se forment principalement dans des dépressions, combes ou talwegs imperméables.

Les étangs

Les étangs correspondent à une étendue d’eau naturelle ou artificielle, peu profonde et de surface relativement petite résultant de l’imperméabilité du sol.

Les landes et marais de plaines et plateaux

Le marais est une formation paysagère au relief peu accidenté, où le sol est recouvert d’une couche d’eau stagnante et peu profonde de manière permanente ou temporaire et où se développe une végétation caractéristique.

Les bordures de plans d'eau

Ce sont des zones humides se développant le long des berges des plans d’eau. Elles forment des ceintures de végétation qui se succèdent de manière très précise de la zone en eau jusqu’au milieu terrestre suivant un gradient d’humidité.

Les zones humides ponctuelles

Il s’agit des mares. Ce sont des étendues d’eau de faible surface et de faible profondeur, où la température de l’eau est sous l’action directe de l’énergie solaire. Suivant son alimentation en eau, une mare peut être temporaire ou permanente.

Les zones humides artificielles

Ce sont des milieux d’eau douce créés artificiellement et indirectement suite à des activités anthropiques. Ces zones se sont formées lors de la réalisation de travaux tels que l’extraction de granulats, travaux du génie civil, création de canaux...